F I N ? (dans la vie, encore tant de choses à admirer), Journal d’un confiné (58) -ambroise perrin

https://afp-ambroise-fiction-presse.com/2020/03/19/journal-dun-confine-mardi-17-mars-2020-midi-ca-commence/

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Ambroise Perrin, dimanche 10 mai, suite…

  • Au café, la bière a toujours un autre goût qu’à la maison ; elle aura le goût de l’humanité retrouvée

 

  • Tête à tête à table tellement ritualisé, avec ou sans radio, avec ou sans parler, demain terminé ?

 

  • Un peu comme si tôt demain matin fallait se lever pour l’avion et rentrer de vacances au bout du monde

 

  • Scheibenhard et Scheibenhardt, la Lauter large de deux mètres fait frontière entre les deux villages. Sur le pont bloqué par les plots rouges et blancs la cérémonie de l’amitié franco-allemande réussit à passer, le maire Francis Joerger insiste sur l’importance des symboles

 

  • Au passage à Lembach des maires français et allemands font une dizaine de mètres chacun de l’autre côté pour la réouverture de la frontière, bravade en chantant l’hymne européen

 

  • Les parapluies de Kehl, comédie musicale non qu’il pleuve là-bas mais pour saluer sur l’autre rive les Strasbourgeois

 

  • On croule en fin de saison sous les tribunes des donneurs de leçons. Préférons fais pas ci fais pas ça, l’heure de la sortie c’est le meilleur moment de la journée, signé Dutronc et Sheila

 

  • Je suis prêt à signer une tribune qui dénonce les tribunes qui donnent mauvaise conscience pour se donner bonne conscience

 

  • Pendant deux mois le confinement-qui-n’est-pas-fini a produit de la peur, excellent produit de propagande pour les complotistes qui exploitent les crédules

 

  • La nourriture, la pharmacie, l’électricité, indispensables biens disponibles pendant le confinement. Oscar Wilde écrit que le superflu est la seule chose vraiment nécessaire, et nous sommes nombreux à nous être précipités sur les concerts joués dans les salons, les romans lus en ligne, le théâtre et la danse en cuisine, les clips vidéos humoristiques et la rédaction enthousiaste d’un Journal d’un confiné (bientôt, ces lignes imprimées dans un livre passionné «Le Chat du 28 prend le Soleil», chroniques vues de la rue Geiler, avec de très drôles dessins de Liza Reichenbach, Editions Bourg Blanc et chez les commerçants du quartier)

 

  • Au sommet des ventes se vante Amazon, La Peste. Texte de 1947 tellement d’actualité, Albert Camus raconte au cœur de la pandémie les mobilisations individuelles et la solidarité collective, «ce qu’on apprend au milieu des fléaux c’est qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser»

… à suivre !!!

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