Pissenlit, Journal d’un confiné (21) –ambroise perrin

https://afp-ambroise-fiction-presse.com/2020/03/19/journal-dun-confine-mardi-17-mars-2020-midi-ca-commence/

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Ambroise Perrin, jeudi 2 avril, suite…

  • au milieu de la rue, couché, le chat du 30 prend le soleil

 

  • se lever à nouveau à 6h du matin, retrouver son bon vieux stress, le rythme de dingue, les journées infernales !

 

  • donnez-nous notre stress quotidien, pardonnez nos offenses comme nous pardonnons…

 

  • 17 journées déjà à observer ce qui pourrait être le fruit des langueurs de l’imagination

 

  • cette amie de Leipzig confinée à Bruxelles qui apprend qu’en Belgique les gps sont «tracés» pour suivre les déplacements : ça me rappelle ma jeunesse en DDR

 

  • 3 mois que le virus est identifié, à la radio l’immunologue interviewé répète «normalement, logiquement, c’est possible, ma position» ; bref on se sait pas tout, on ne sait rien (et le monde entier est un cactus)

 

  • plus qu’on apprend, plus… qu’on entend «la barre des 10 000 morts est atteinte»… cela devient presque abstrait, comme les mille milliards d’euros débloqués par la Commission européenne

 

  • deux enfants dans la cour, on dirait toute la crèche du coin en récréation, cris joyeux

 

  • ce diable invisible au cœur des ténèbres, l’apocalypse commence maintenant. Pourtant on parle déjà de déconfinement par tranches d’âge.

 

  • les patients… symptomatiques for the devil, hou… hou… pleased to meet you ?

 

  • dans la queue au Carrefour, ce client s’approche un peu près : vous pouvez reculer svp dit la dame en gant et masquée

 

  • les dénonciations à la police pour non confinement prolifèrent. Délation (ou acte civique ?)

 

  • les discussions pour les négociations pour le choix d’une date éventuelle pour le 2ème tour des municipales sont reportées

 

  • une deuxième tige du pissenlit du balcon a poussé. Il y a 2000 espèces distinctes de pissenlit dans le monde, le moindre souffle, anémochorie fatale, voit leur pappus duveteux et l’aigrette de leurs akènes s’envoler, comme d’invisibles messagers partout où le vent veut aller. Si on arrache un pissenlit il met 20 jours à repousser. Courage.

à suivre…

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