AFP 8 août 2019
Ambroise-Fiction-Presse
« Jean-Pierre Mocky est mort », telle est la nouvelle campagne de publicité du cinéaste M(ocky) le Maudit, comme il aime à se présenter, pour sortir de « l’isolement du public » et promouvoir la vingtaine de ses derniers films qui n’ont jamais été projetés.
Dans une déclaration exclusive à l’AFP Ambroise-Fiction-Presse, Jean-Pierre Mocky s’est réjoui ce soir des « tombereaux d’hommages » qui lui « tombent dessus » et qui vont permettre la diffusion de ses œuvres dans des salles, à la télévision, dans des festivals. « Personne ne m’aide, je suis un réalisateur pauvre, j’ai déjà essuyé le mépris de 27 ministres de la Culture au cours de ma carrière ».
Cette galéjade « digne d’Hadès » s’inscrit dans la lignée de films soigneusement «bordéliques» au service d’idées provocantes pour glorifier un anticonformisme tous azimuts « dézinguant » les bourgeois, la religion, l’armée, la famille et la mort. « C’est vraiment un drôle de paroissien » s’est réjouit le comédien curé engagé pour filmer les funérailles de Mocky qui tiendra son rôle d’anarchiste provocateur lundi à Saint-Sulpice en cinémascope technicolor, et devant un formidable casting « intermittent du vedettariat » attristé.
« Mocky même pas mort », prochainement sur nos écrans.
2019-08-08 22h13 ap