Ambroise Perrin, vendredi 13 novembre 2020
Comment te dire adieu en ce vendredi 13 faux jour de chance ? Sous aucun prétexte, et interdiction de passer du temps en zone Covid à l’hôpital pour lui tenir la main. Des funérailles avec personne au cimetière.
Le mort avait peur de la mort, de la douleur, il a laissé sa trace, celle d’un être fragile et faible. De lui on ne se souvient que de choses banales et absurdes. Avant de mourir il a encore exprimé sa haine pour ce qu’il va quitter, sa famille, son travail, la société, son insipide vie secrète.
Pourtant il aimerait bien s’accrocher, le Covid certains s’en sortent ; on lui dit qu’on va l’endormir pour le mettre en réanimation. Il aurait bien aimé écrire quelques lettres pour dire adieu.
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Triste 13 novembre, un mort du covid dont on imagine les derniers mots, triste anniversaire des attentats du 11e au Bataclan, entre autres, il y a 5 ans déjà ! Oui la mort rôde et en sous-texte la chanson de Francoise Hardy !
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ici c’est de la littérature
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