AFP 19 novembre 2018
Ambroise Fiction Presse
Le président de l’alliance Renault-Nissan a été arrêté ce matin à un rond point contrôlé par un groupe de « gilets jaunes » à la sortie de l’usine de Flins (en direction de Billancourt). Les protestataires ont découvert que Carlos Ghosn circulait dans un véhicule diesel, une « véritable provocation » à l’heure des augmentations du prix du carburant et des efforts collectifs pour préserver l’environnement des fines particules de CO2.
La motorisation de la voiture de Carlos Ghosn, sous un aspect de propulsion électrique, cachait en fait un moteur diesel.
L’Etat français, actionnaire de Renault, sera « extrêmement vigilant » a affirmé Emmanuel Macron, en visite officielle en Belgique. Sans vouloir se prononcer sur le fond de l’affaire, le président français a déjà assuré qu’il apportait « tout son soutien » à l’ensemble des salariés de l’entreprise pour cet affront à leur probité.
L’action de Renault a immédiatement chuté de 10% à la Bourse de Paris. Carlos Ghosn est susceptible en France d’un retrait de permis de conduire de 3 ans.
2018-11-19 13h13 ap