« Le Chat du 28 veut pas mourir » se faufile hors de l’imprimerie, parution ce 8 février 2021; commande via editionsbourgblanc@gmail.com, 15 €, et on se rencontre masqué, ou + 6,50 frais de port (oui, la Poste…) par virement bancaire, IBAN http://www.editionsbourgblanc.com ou chèque envoyé à Editions Bourg Blanc, 25 rue de Rosheim 67300 Schiltigheim, en précisant votre adresse postale, super ! 256 pages.
Poison
La suite ? L’auteur de ces lignes pourrait finir dépressif ou meurtrier, mais ce n’est pas si simple. La suite de « Le Chat du 28 prend le Soleil » s’intitule donc « Le Chat du 28 veut pas mourir ». Le prolongement du confinement «Covid-19» c’est cette 2ème vague, le reconfinement avec cette intraitable mélancolie qui s’empare de nous au souvenir des temps heureux. Peut-être que dans un siècle l’on dira « 2020 une année formidable, ils ont sacrifié l’économie mondiale pour sauver leurs vieux ! ». Mais en 2021 pas si simple de convoquer les écrivains que l’on copie sans autorisation dérogatoire pour reprendre une chronique de confiné, journal du 17 mars au 11 mai et maintenant du 28 octobre au 24 novembre, 2020.
Début 2021 ! Quelle année 2020 ! Cette mort qui nous hante, nos défunts que l’on voit reposer au creux de la tombe, les insouciances qui sont peut-être criminelles et plus personne au balcon à 20h. Des personnages obscurs ont pris le pouvoir de dicter une brillante vie quotidienne à notre lâcheté. On se console en mijotant notre civisme, l’étendard sanguinolent de notre conscience. Et on fait dorer des bredele dans un four pas trop chaud, nous sommes juste avant Noël, à fêter en faisant de bonnes barrières.
Que faire ? Questions brûlantes… Reprendre les traits affectueux et ironiques en observant ses voisins n’aurait pas répondu à la lassitude du « ça recommence », avec l’incompréhension anémiée des obligations, une démobilisation flapie et un repli sur soi filou. La peur est devenue apodictique et le vaccin anacréontique. Sortie autorisée dans les dicos, et dans la presse à échos, le président et le poison de la division, la zone grise entre la bêtise et la mort, la police qui tape et le récit qui seul peut terrasser un récit, les complots, l’espérance aléatoire, la détresse effarante des étudiants, la vitale apologie du blasphème, les mortelles barricades pour les livres, les contrôles diffus et la pagaille incontrôlée, les loups dans la steppe de la pauvreté, le désespoir sur le rocher, la tragédie de l’enlisement, l’état d’urgence éméché, le bout du tunnel, le mort qui avait peur de la mort, nous plongeons dans le rouge écarlate des falaises de marbre, si vous voulez qu’on sauve votre mari, Madame, arrêtez de pleurer.
Qu’écrire ? La vie est belle. La science nous sauve. On vit une époque formidable. Les jolies filles de passage que l’on ne reverra plus. Les délires de la fête et le bon vin. La tarte au fromage rue Geiler.
La résignation ? C’est devenu une forme de l’art. L’armée des ombres va envahir, multicolore, les boutiques des franchisés qui crient famine, et bien dansez maintenant même si les remontes pentes restent fermés. Quand on passe sa vie à trahir, tout ce qui éloigne l’angoisse semble juste et bon. Amen. Ou alors s’appliquer, dans une dernière jubilation, à tuer l’espoir qui empoisonne la déchéance. Ambroise Perrin
Un très beau volume, magnifiquement imprimé et modestement génial, 15€; mémoire du reconfinement, non pas un livre sur l’exaspération mais un livre sur la lassitude. Hésitez à l’acheter maintenant, soyez goguenard dans 10 ans en le relisant et incrédule dans 50 ans (ou vos petits enfants) en ne croyant pas qu’en 2020 la Terre s’arrêta de tourner et que tout ce qui éloignait l’angoisse semblait juste et bon. « On se vautrait dans l’idée que le Covid pouvait nous faire mourir, comme le chat du quartier, celui du 28 rue Geiler, et on s’appliquait dans une dernière jubilation à tuer l’espoir qui empoisonnait cette délicieuse déchéance. Nous survivions et nous aimions cette lâcheté ». Le Président a salué 60 millions de procureurs, le livre reconnaît 60 millions de comédiens et martyrs. On se reverra ? Ambroise Perrin. editionsbourgblanc@gmail.com
Coucou toi
J’ai commandé les deux livres l’un après l’autre
Je n’ai pas eu de suite
Alors, cher ami, je t’en supplie dis moi combien ça coûte
Avec les frais d’envoi
Je t’envoie le chèque pour ton œuvre complète
Et je l’attendrai dans ma boite aux lettres
Dans cet espoir
Bonne journée
Un schmutz !!!
huguette
J’aimeJ’aime
Salut,
On dirait qu’il a des pensées philosophiques pointues et qu’il a avalé le dictionnaire de la langue française ! J’en prendrai 3 exemplaires à dédicacer. Fais signe quand tu passes à Wissembourg. AMe 😉
J’aimeJ’aime