AFP 14 octobre 2018
Ambroise Fiction Presse
A trois jours du Sommet de Bruxelles, ces 17 et 18 octobre, annoncé comme «le moment de vérité» dans les négociations sur le Brexit, la presse britannique de ce dimanche se déchaîne à l’encontre de Theresa May, la première ministre qui avait longtemps défendu un «Brexit dur» et qui aujourd’hui est prête à de nombreuses concessions.
L’artisan de ce possible accord avec l’Union européenne, le négociateur Michel Barnier, est particulièrement la cible du Bright Sun, le tabloïd n’hésitant pas à redistribuer les cartes sur la table des polémiques. Michel Barnier, «politicien de droite et en même temps respecté par la gauche» deviendrait premier ministre dans le gouvernement français, laissant ainsi le champ libre à un nouveau commissaire européen plus enclin à des compromis.
Entre incantations et clichés moqueurs sur l’incapacité du président Emmanuel Macron à former un nouveau gouvernement, le tabloïd de Londres conduit l’ancien premier ministre Edouard Philippe à la mairie de Paris, le socialiste allemand Martin Schulz, parfait francophile, au secrétariat d’état aux affaires étrangères et l’ami du président Alexandre Benalla à celui de la sécurité intérieure.
Les journaux britanniques suggèrent à Boris Johnson, qui fut longtemps correspondant de presse à Bruxelles, de proposer à la Commission européenne des noms pour succéder à Michel Barnier.
2018-10-14 11h13 ap