Ambroise Perrin, mercredi 18 mars 2020, suite…
- on n’a plus d’heure ! lire jusqu’à cinq heures du matin
- trier des photos
- Jean-Paul Kaufmann, otage, lisait et relisait le seul livre qu’il avait, le tome 2 de Guerre et Paix. Le livre, la survie
- faire ce que l’on n’a jamais fait, juste pour voir : cela fait 30 ans que je n’ai pas lu une bande dessinée. Tintin au Tibet retrouvé à plat dans le placard à chaussures. Lu d’une traite, le scénario est génial !
- je pense soudain qu’il faudrait écrire un testament ; pas envie, la flemme.
- 6h du mat et je suis encore debout : me faire un planning journalier sinon le temps va passer trop vite et je n’aurai rien fait.
- On peut se faire livrer de la bouffe ; comment acheter Libé et Le Monde (papier !) sans sortir ? une attestation sur l’honneur et sur papier libre que c’est pour moi un produit de nécessité ?
- Je me souviens de mon cri de guerre chez les scouts : Bagheera plein crocs ! dans l’équipe des Barzoïs. Kipling et Jack London, je jouais à prononcer bague et rat, blanc croc !
- Fin du confinement le 1eravril ? sans blague…
- maintenant la baguette me manque au petit déjeuner (d’habitude je prends juste un café en courant )
- tout se fige, on vit donc sur des acquis, et on économise, PQ, pâtes, etc. Et ceux qui n’ont rien au départ ?
- bientôt le changement d’heure, chouette, on pourra rester plus longtemps à la maison !
à suivre…
Tout à coup je me pose une question éthique de la première importance : « quels sont pour moi les produits de première nécessité ? » . Non je ne confierai ma liste à personne !….j’ai la honte qui me monte au front…nous sommes des enfants gâtés depuis trop longtemps…Et alors ? je ne parviendrai que trop difficilement à renoncer à mes « choses superflues », tant pis pour la culpabilité, je sers de mon mieux le PIB !
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